Un vieux serpent de mer refait surface (MàJ)

Planning

Le nouveau bureau de la Rencontre des Joueurs cherche à moderniser (et dans le même temps à convaincre ses membres d’en faire un usage aussi systématique que possible) son système de planification des parties de jeu de rôle. Dans un monde idéal l’outil serait simple à utiliser, totalement adapté à notre usage et accessible aussi bien depuis un PC qu’un smartphone (app ou site mobi). Deux solutions s’offrent à nous : soit trouver un outil préexistant et l’adapter autant que faire se peut, soit développer un outil ad hoc. Dans tous les cas la réflexion est ouverte et toutes les remarques et pistes de réflexion sont les bienvenues. Par ailleurs si quelqu’un se sent des vélleités de codeur et dispose du temps pour ça, ou connaît un outil possiblement adapté, qu’il n’hésite pas non plus à se faire connaître.

De mon côté j’ai un peu creusé la piste des agendas partagés (en particulier Doodle et Google Calendar) mais je ne suis pas convaincu, ça me semble peu adapté et très laborieux à l’usage. Mais peut-être est-ce du fait que je n’en maîtrise pas vraiment l’usage. J’ai aussi cherché du côté des sites communautaires de jeu de rôle si un outil dédié n’existait pas déjà mais sans résultat probant. Par contre en regardant quelques sites d’associations de JdR je suis tombé sur celle-là et le résultat me semble intéressant. J’ai rapidement bricolé un truc du même genre à partir du même outil, mais ce n’est pas si simple et je tatônne un peu. Les premiers résultats sont observables sur le site, avec un calendrier des événements dans la colonne de droite et un lien dans le bandeau.

Je suis demandeur de retours et je travaille toujours à prendre en main l’outil et le configurer de manière optimale (il est de toute manière plutôt bien fichu et servira toujours à lister les événements de type manifestation ludique à défaut des parties de jeu de rôle). En particulier je crois possible de mettre en place une version allégée du site pour le consulter et le renseigner par smartphone mais je crains que cela n’excède très largement mes capacités. Pour le moment n’importe quelle personne peut s’incrire au site et disposer d’un profil de base permettant de créer un événement (ce qui changera en cas d’invasion de bots). Lors de la création de l’événement il est inutile de préciser l’emplacement, par contre il faut cocher « Permettre les réservations sur cet événement ­» et indiquer le nombre de places. Il ne faut surtout pas toucher au reste des options (je cherche encore comment masquer celles-ci), ce qui permet de ne faire apparaître sur la page de l’événement qu’un simple bouton permettant aux joueurs de s’inscrire / se désinscrire, et non un formulaire à remplir. Il faut bien évidemment saisir un titre et éventuellement un descriptif. La date et l’heure se trouvent dans la colonne de droite, de même que le bouton de publication. Enfin il est possible de préciser une catégorie pour l’événement. Si le système est utilisable – et utilisé – je créerais des catégories spécifiques au fur et à mesure.

MàJ : pour le moment c’est encore un peu (beaucoup) brut de décoffrage ; quelques exemples dans le calendrier d’octobre permettent de voir le résultat (en particulier le Café Tour le 16 octobre et une partie de Maléfices le 30 octobre). Par ailleurs j’ai noté qu’il existait des plugins qui permettent de proposer une version allégée et/ou adaptée d’un site wordpress lors d’un accès à partir d’un smartphone /tablette mais pour le moment la structure du site ne semble pas compatible avec ceux-ci ; j’y travaille.

Publié dans Vie de l'association | Marqué avec | Laisser un commentaire

Compte-rendu d’AG

Logos

L’assemblée générale de la Rencontre des Joueurs s’est tenue le 26 septembre dernier. Le bureau sortant ne s’est représenté que partiellement – pour un total de six candidats – et le bureau nouvellement élu a donc été largement remanié (voir onglet Qui sommes nous ? pour sa composition exacte). A cette occasion un bilan financier et un bilan d’activité de l’année 2014/2015 ont été présentés et commentés.

– Sur le premier le bureau sortant a souligné que l’expérimentation des boissons à 0,60€ s’était révélée concluante. Le bénéfice réalisé est logiquement moindre (et cela suppose d’être d’autant plus vigilant sur le prix d’achat) mais il reste suffisant pour équilibrer le budget annuel. Par vote unanime ce tarif a été reconduit. L’attention a également été attirée sur la baisse des adhésions, celles-ci étant tombées de 42 à 32 – dont une large moitié s’explique directement par le fait que les étudiants chinois, jusqu’alors pris en compte dans les cotisations, ont bénéficié des séances découverte puis ont réglé à la séance. Il n’en reste pas moins que le recrutement de nouveaux adhérents devra vraisemblablement être une préoccupation du nouveau bureau. Enfin par rapport à l’engagement de consacrer un budget trimestriel de 75€ à l’acquisition de matériel de jeu il a été indiqué que la première fournée d’achats (les jeux Deus et Pandémie et deux épées de GN) avait consommé le budget des deux premiers trimestres. Les achats ont ensuite été gelés compte tenu de la nécessité de conserver de la trésorerie et dans l’attente de connaître le solde final de l’exercice (soit 130€ – suffisant pour les acquisitions d’un seul trimestre supplémentaire). Mais la participation au Café Tour a permis d’enrichir la ludothèque de 42 jeux supplémentaires et un reliquat de cartes Magic a été échangé auprès du magasin Jeux & Stratégie contre le jeu King Of New York.

– Sur le second le bureau sortant a rappelé avoir initié une démarche démocratique de modification des visuels de l’association, qui avait vu la nette victoire du (chouette) dragon dessiné par Armand pour orner un futur t-shirt mais était restée indécise quant au logo en lui-même. Pour sortir de l’impasse et clore ce chapitre une version ‘logo’ du dragon a été réalisée par Armand (voir en tête d’article) et a été validée par vote unanime. La Rencontre des Joueurs adopte donc une nouvelle identité visuelle cohérente et des t-shirts restent à concrétiser (au passage je souligne que ce site adoptera cette nouvelle charte sous peu). La participation au Café Tour depuis février 2015 – et le renouvellement du partenariat avec Asmodée et Pause Ludique pour la saison 2015/16 – ont été évoqués, de même que notre présence à la fête du jeu de Saint-André-les-Vergers et, plus largement, notre bonne visibilité sur l’agglomération. La question des horaires d’ouverture a été brièvement abordée compte tenu de la faible fréquentation du samedi après-midi, mais sans être véritablement tranchée, même si le principe d’une ouverture plus tardive (à partir de 15h00 ?) semble acquis. Il a enfin été fait mention de la tentative d’organisation d’un tournoi Warhammer 40k, finalement annulé faute d’un nombre suffisant de participants confirmés à 10 jours de l’événement, et de notre absence de participation au Téléthon pour l’année écoulée.

– Enfin le bureau sortant a évoqué les événements à venir sur lesquels l’association s’est déjà engagée.

  • Tournoi amical inter-association avec Stratéjeux. Leurs membres viendront jouer dans nos locaux le samedi 10 octobre et la rencontre retour aura lieu dans leurs murs à une date restant à déterminer (elle était initialement fixée au 16 octobre).
  • Café Tour nouvelle saison, toujours en partenariat avec la boutique / salon de jeu Pause Ludique, et dont la prochaine session aura lieu le vendredi 16 octobre, de 20h00 à 23h00.
  • Soirée Halloween le 31 octobre, avec la présence de la toute jeune association Passion Cosplay pour une soirée déguisée. Nos membres sont également invités à venir costumés et des jeux sur le thème seront prévus.
  • Festival du Jeu coorganisé par Troyes Cube Expo et l’UTT, les 5 et 6 décembre. Nous seront présents aux côtés de Stratéjeux pour assurer l’animation jeu de plateau sur le week-end et pour une démonstration de combat de GN le dimanche.
Publié dans Vie de l'association | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire

Café Tour du 16 octobre

Affiche octobre 2015 (modifié)

Enfin ! Que cet article aura été laborieux à rédiger – sur fond de mise à jour problématique du site. J’avoue que si celle-ci est enfin terminée et 100% opérationnelle j’ignore vraiment pourquoi car j’ai l’impression d’avoir reproduit très exactement la même séquence qui ne fonctionnait pas jusqu’à présent 🙂

Grosse actualité chez Asmodée ! Ce n’est d’ailleurs pas vraiment une surprise : c’est la rentrée, le salon d’Essen approche à grands pas et, à peine le temps de digérer cette orgie de nouveautés, que Noël pointera déjà le bout de son nez. J’ai déjà largement évoqué le cas Mysterium ici et je suis vraiment très content de le voir au programme.

Je ne savais pas grand chose de Flick’em Up! – à part le constat que le jeu bénéficie, comme Mysterium d’ailleurs, d’une forte exposition. L’ouverture de la boîte en bois dévoile un matos qui impressionne – et pourtant quelques belles productions sont passés par là ces derniers mois. Pour ne rien gâcher le jeu a l’air vraiment super fendard avec une mécanique qui repose sur la pitchenette, et une mise en place élaborée avec un scénario et des décors.

Ryû est fondamentalement un jeu de gestion – il faut réussir à accumuler des ressources pour être le premier à bâtir les cinq tuiles qui composent son dragon – mais ajoute une part d’opportunisme, de diplomatie, et de fourberie dans la manière dont son générées les ressources. Rhhâaa la fourberie… Mafia de Cuba ne s’encombre pas de gestion lui mais ne conserve que ce dernier élément dans un jeu ‘à rôles’ façon Loups-Garous de Thiercelieux (et pour cause c’est le même auteur), en plus rapide et plus vicelard et avec une mise en place… pour le moins ingénieuse !

Avec Les Taxis de la Marne Coktail Games propose un petit jeu coopératif, dans une veine ludo-éducative qui rappelle le très sympathique Les Poilus, mais avec une mécanique a priori moins originale et qui emprunte beaucoup aux références du genre. Toujours chez le même éditeur Gallina City et Statues (qui accompagnait le festival Paris est Ludique!). Les deux sont des jeux d’ambiance, le premier – très enfantin – consiste à retrouver un partenaire de carte dans un joyeux bordel simultané et le second est un jeu de mime – il s’agit de faire deviner un mot en prenant une pose statuesque.

Enfin Flip Flop est un jeu de levées avec deux originalités qui promettent des parties assez retorses : d’une part les contrats sont indiqués par un dé et d’autre part les cartes sont jouables recto / verso. Je passe sur Timeline qu’on ne présente plus, ici en version Star Wars et sur More Ca$h’n More Guns qui vient ajouter quelques variations supplémentaires à l’excellent Ca$h’n Guns qui faisait partie de la session Café Tour de juin, à voir ici.

Publié dans Actualité ludique, Vie de l'association | Marqué avec | Laisser un commentaire

A venir prochainement

  • Je rappelle que l’assemblée générale de la Rencontre des Joueurs est prévue pour ce samedi 26 septembre à 21h00 et sera suivie par son traditionnel pot de l’amitié. Finalement les candidatures resteront possibles jusqu’au dernier moment et je précise qu’il est possible d’établir librement une procuration de vote pour ceux qui seront absents.
  • Le festival tient à cœur de certains de nos membres, et à raison car il propose un contenu varié et conséquent dans le domaine ludique, et tout particulièrement en ce qui concerne le jeu de rôle qui est généralement le parent pauvre des événements de ce genre. OctoGônes -6ème édition- c’est pour très bientôt puisque les 2 – 3 et 4 octobre prochains.

Octogones2015

  • Le week-end suivant, du 8 au 11 octobre, se déroulera l’événement incontournable dans le monde du jeu de plateau avec le salon d’Essen, le Spiel ’15. Cette année je n’aurai aucun espion directement sur place et je ne sais pas si c’est pour cette raison, ou si c’est parce que le salon intervient plus tôt qu’à l’ordinaire, ou plus simplement parce qu’aucun jeu ne m’a encore tapé dans l’œil, mais pour le moment je ne ressens pas l’effervescence habituelle autour de ce grand-messe des pousseurs de cubes, et j’ai l’impression – peut-être erronée – qu’il en va sensiblement de même sur les principaux sites dédiés au jeu de plateau.
  • Enfin je reprends une information repérée par nos voisins de Stratéjeux, à savoir que l’illustrateur Clément Lefèvre (à l’oeuvre sur le magnifique Dixit 4) sera en dédicace dans le cadre du 29ème Salon régional du livre pour la jeunesse de Troyes les 10 et 11 octobre, à l’Espace Argence comme d’habitude. Au passage j’en profite pour signaler aux amateurs de jeu de plateau que quelques membres de Stratéjeux viendront nous rendre visite le 10 octobre pour quelques parties amicales et que nous sommes conviés à prendre notre revanche dans leurs murs (à la maison de quartier des Chartreux) le vendredi 16 octobre suivant. Cette dernière date risque néanmoins de changer pour cause de Café Tour.
Publié dans Actualité ludique, Manifestation, Vie de l'association | Marqué avec | Un commentaire

Le jeu de plateau narratif (II)

  • Dead of Winter (PlaidHat Games / Filosofia) est un cas intéressant. Le jeu est sorti en 2014 et a fait l’objet d’une hype évidente aux États-Unis – il suffit de voir sa fiche sur BoardGameGeek pour s’en convaincre – ce qui, pour un jeu de zombies n’est pas tellement surprenant. En France par contre il semble être un peu passé sous les écrans radar, en partie me semble-t-il du fait d’une confusion injuste avec le populaire Zombicide, les deux jeux n’ayant pourtant pas grand chose en commun à part le thème. Dans la boîte nulle figurine : on est en réalité assez proche d’un jeu à la Robinson Crusoé, qui privilégie l’ambiance et la narration et repose sur la résolution d’événements (les ‘crises’) plutôt que sur un système tactique de boucherie de masse (même si cet aspect n’est pas totalement absent du jeu). Si j’ai choisi de parler de ce jeu c’est parce qu’il présente deux éléments de gameplay particulièrement réussis. On y incarne des survivants qui tentent de faire survivre leur colonie dans l’hiver d’une post-apocalypse Z. Les joueurs possèdent un objectif commun – lié à la survie de la colonie – dont la réussite est en principe une condition nécessaire de victoire. Mais chaque joueur possède aussi un objectif secret et seuls les joueurs ayant accomplis le leur peuvent prétendre à la victoire. Cet objectif secret va généralement dans le sens de la survie de la colonie (pour faire partie des vainqueurs un joueur doit donc réussir l’objectif commun ET son objectif secret) mais pas nécessairement. Un joueur peut très bien être un traître et gagner à condition que la colonie ne survive pas ET qu’il ait réussi son objectif secret. Certes les jeux coopératifs avec traître ne sont pas nouveaux mais le système est ici particulièrement élégant. A cela s’ajoute un système de vote – très efficace sur le plan narratif – qui intervient dans deux cas de figure. D’une part un joueur peut solliciter un vote de la communauté pour exiler un autre joueur (afin d’écarter un possible traître), sachant que l’exil n’est pas une décision à prendre à la légère (avoir deux joueurs exilés dont aucun n’est un traître est une condition de défaite) et que les joueurs exilés voient leur objectif secret modifié en conséquence – ils peuvent donc toujours prétendre à la victoire et restent concernés par la partie, qui prend alors un tour nouveau les concernant. D’autre part certains événements appelés ‘carrefour’ mettent la communauté face à un choix entre deux alternatives – ce qui apporte un élément intéressant de discussion et de dissension au sein du groupe. J’apprécie particulièrement dans Dead of Winter ce système totalement tourné vers la narration – sans pour autant sacrifier l’intérêt ludique pur.

DeadofWinter

  • Autre cas tout aussi intéressant et plus radical : T.I.M.E Stories, quatrième jeu des Space Cowboys (dont le rythme et la qualité des sorties sont assez édifiants jusqu’à présent) qui vient tout juste de paraître. L’intention de proposer une alternative sous forme de jeu de plateau aux rôlistes repentis est ici clairement affichée dès l’introduction du livret de règles. Dans le jeu les joueurs incarnent des agents du bureau T.I.M.E, des sortes de voyageurs temporels qui sont envoyés dans le passé ou dans des réalités alternatives pour investiguer et corriger des déviances du continuum. La partie commence par un briefing, qui présente l’objectif et le contexte de la mission et reprend habilement la procédure de mise en place du jeu. T.I.ME Stories propose un plateau neutre mais exploite à merveille une idée toute simple : chaque site est représenté sous forme d’une rangée de cartes dont le recto, une fois celles-ci placées côte à côte, dévoile une représentation très immersive du lieu (ainsi de la salle de briefing qui marque le début d’une mission). Le verso de la première carte d’un lieu contient un descriptif des éléments d’intérêt immédiatement visibles dans celui-ci, chacun représenté ensuite par une carte de la rangée qui pourra être explorée par les joueurs (en prenant connaissance de son verso). Sans rentrer dans les détails du système de jeu les joueurs commencent leur mission en prenant connaissance des ‘hôtes’ (chacun disposant de capacités propres) dans lesquels ils peuvent s’incarner – seul leur esprit est du voyage – et explorent ensuite différents lieux pour dénicher des indices, parler aux différents protagonistes de l’histoire, résoudre des énigmes, des affrontements, etc. Le tout fonctionne un peu comme un livre dont vous êtes le héros. Chaque changement de lieu ou round d’action consomme du crédit temporel (mais un round permet à tous les joueurs de réaliser une action, pour inciter ceux-ci à agir chacun de leur côté et ainsi optimiser le temps de mission). Pour renforcer l’immersion et l’aspect jeu de rôle les joueurs sont en contact télépathique permanent pour échanger sur la mission – mais seul un joueur qui ‘visite’ une carte prend connaissance du contenu au verso de celle-ci et il est invité à décrire aux autres ce qu’il y fait et ce qui se passe sans faire référence aux éléments techniques du jeu. L’autre très bonne idée de T.I.M.E Stories vient justement de son chronomètre : quand le crédit temporel est épuisé la mission est terminée. Mais les joueurs peuvent repartir pour un second ‘run’, en changeant éventuellement d’incarnation, tout en conservant à l’esprit les informations obtenues lors des séquences précédentes. De run en run (même si l’objectif est de minimiser leur nombre – d’ailleurs le jeu met plutôt bien la pression à ce niveau) les joueurs se forment donc une idée de plus en plus précise des enjeux et de l’intrigue. Le fonctionnement du jeu est vraiment brillant, même si je crains qu’il ne se trouve sous cette forme dans une impasse conceptuelle. Car le principe est quand même très coûteux : un scénario représente au bas mot une grosse centaine de cartes superbement illustrées (qui contribuent d’ailleurs très efficacement à l’ambiance) et une fois un scénario résolu (à la louche en 3 ou 4 run) il ne peut être rejoué par les mêmes joueurs. A 45€ la boîte de base et 25€ le scénario supplémentaire ce mode de fonctionnement a un prix qui me semble excessif dans l’absolu (bien qu’il soit compréhensible vu le matériel fourni).

TIME_Stories

 

  • Avec Mysterium (I♥Games / Libellud), dont la (magnifique) version française arrive incessamment sous peu sur les étals, on reste dans le jeu de plateau d’ambiance mais sur un mode nettement plus épuré – je n’ai pas encore eu le bonheur de tester le jeu mais de ce que j’en ai déjà vu on ne fait que flirter avec le jeu narratif. Le jeu me semble un habile (et a priori assez improbable) mélange entre Cluedo et Dixit. Un joueur incarne le fantôme du défunt, dont les souvenirs de la mort sont assez flous, et qui va se charger de communiquer via des rêves avec les autres joueurs qui incarnent les médiums. Le jeu est coopératif et se déroule en deux temps : le fantôme doit d’abord parvenir à préciser les souvenirs de sa mort grâce à l’aide des médiums (ce qui permettra de restreindre la liste des coupables, lieux et armes possibles du crime). Si ce premier objectif est atteint dans le temps imparti alors le fantôme, ayant recouvré la mémoire du crime dont il a été victime, devra réussir à faire découvrir aux médiums la combinaison exacte (le fameux triptyque du Cluedo). L’idée géniale du jeu, au-delà de sa réalisation matérielle très réussie qui vise à installer une ambiance de séance de spiritisme, c’est que le fantôme ne peut parler directement aux médiums ; il communique avec ceux-ci sous forme de rêves – c’est la composante Dixit du jeu. En pratique le fantôme distribue à chaque médium des cartes avec une iconographie très riche – et ouverte à l’interprétation – pour suggérer à celui-ci un personnage, lieu ou arme selon l’état de sa progression. Les médiums peuvent discuter entre eux des rêves qu’il reçoivent avant de formuler individuellement une intuition de personnage / lieu / arme liée au rêve qu’ils ont reçu et éventuellement se prononcer (exact ou inexact) sur les intuitions des autres médiums (ce qui permet de gagner de la clairvoyance pour la deuxième phase du jeu). Le fantôme répond aux différentes interprétations par oui ou par non (idéalement par un ou deux coups frappés sur la table). Une fois que les médiums ont chacun eu l’intuition de leur personnage, lieu et arme on passe à la seconde phase du jeu (ou bien celui-ci s’achève sur une défaite si un médium n’y est pas parvenu à temps). Les médiums mettent en commun leurs intuitions pour former autant de triptyques que leur nombre ; le fantôme choisit secrètement parmi ceux-ci lequel correspond à la solution du meurtre. Puis communique aux médiums un dernier rêve commun sous forme d’une série de trois cartes. Désormais les médiums ne peuvent plus communiquer entre eux et chacun doit voter pour la bonne combinaison après avoir pris connaissance d’un, deux ou trois des indices communiqués par le fantôme, selon son niveau de clairvoyance. Si une majorité de médium a voté pour la bonne combinaison la partie est gagnée. J’ai hâte !

Mysterium

  • Je termine avec The 7th Continent (Serious Poulp), un jeu loin d’être terminé et dont la campagne de financement participatif devrait débuter le 29 septembre prochain sur Kickstarter. L’objectif avoué des auteurs est de retrouver, sous forme de jeu de plateau, l’esprit des livres dont vous êtes le héros – sauf que les tuiles du plateau remplacent ici les pages des fameux livres. Le postulat de départ est que les joueurs incarnent des explorateurs qui ont participé à la découverte du mystérieux 7ème Continent et semblent comme avoir été frappés d’une malédiction à leur retour d’expédition, hantés qu’ils sont désormais par des cauchemars et des visions. Une nuit, après être littéralement tombés d’épuisement, ceux-ci se réveillent sur une île mystérieuse… Chaque tuile supporte de très nombreux éléments de jeu : des activités disponibles, des événements aléatoires ou prédéfinis (qui impliquent la pioche de tuiles numérotées), les connexions possibles vers d’autres lieux, de l’équipement, etc. Les tuiles servent même à la résolution des tests, en lieu et place des dés généralement en usage dans ce genre de jeu. Je ne rentre pas dans les détails du système – pas forcément très complexe dans le principe – car il fait appel à des mécanismes nombreux et à une iconographie particulièrement sophistiquée, pour ne pas dire un peu intimidante (condition sine qua non pour que chaque tuile puisse alimenter une telle richesse d’utilisation) mais je renvoie vers le site du jeu qui propose des liens vers les forums de BGG (en anglais donc) ou vers des vidéos sur TricTrac. J’ai du mal à former un avis a priori sur l’intérêt ludique de la chose mais je suis singulièrement intrigué par son ambition. D’une part car il semble taillé pour des aventures inhabituellement conséquentes (sur une grosse dizaine d’heures, avec un système de sauvegarde pour jouer en plusieurs sessions – idée que l’on retrouve d’ailleurs dans T.I.M.E Stories). Et d’autre part car il propose un singulier mélange entre éléments aléatoires et briques narratives prédéfinies, qui cherche à proposer à la fois une expérience cohérente et qui se renouvelle à chaque exploration. Je sais par expérience que de telles recettes sont possibles – Eldritch Horror y parvient la plupart du temps (mais même là le résultat n’est pas garanti à 100% – parfois les événements s’enchaînent de manière grotesque, sans susciter la moindre dramaturgie) – mais jamais évidentes à équilibrer. Ma curiosité est piquée, même si en toute honnêteté je crains un peu l’usine à gaz et que je devine que la moindre erreur de conception sera fatale à un jeu qui propose des parties aussi longues. Le principe me plaît et je souhaite de tout cœur aux auteurs une franche et belle réussite.

7thContinent

Publié dans Actualité ludique, Vie de l'association | Marqué avec | 3 commentaires

Le jeu de plateau narratif (I)

Dans la sociologie du joueur de jeu de plateau le rôliste figure en bonne place et la tentation de proposer des jeux de plateau ‘narratifs’ n’est pas nouvelle – en particulier les rôlistes repentis, souvent faute de temps et en raison de contraintes familiales et/ou professionnelles, apprécient de trouver des jeux aisés à mettre en œuvre (nul besoin d’un MJ ni, pour ce dernier, de préparer un scénario) et généralement rapides à jouer (encore que pas toujours). Ces jeux empruntent à des degrés divers au jeu de rôle, qu’il s’agisse d’incarner un personnage, de développer une ambiance ou une histoire, voire d’injecter une bonne dose de roleplay.

On peut identifier plusieurs familles – sans volonté d’exhaustivité de ma part (je fais surtout appel à mes souvenirs de joueur) – et dont les frontières sont souvent perméables et floues.

  • Le dungeon crawler entretient un lien étroit avec le jeu de rôle, en particulier le premier d’entre eux Dungeon & Dragons – la seule différence (fondamentale) entre les deux tenant au roleplay introduit par ce dernier. On y retrouve l’exploration par une équipe d’aventuriers (un joueur = un personnage avec des capacités propres) d’un module labyrinthique bâti sur la vieille recette porte / monstre / trésor, généralement dans un univers heroic fantasy. Le dungeon crawler fait rarement l’économie d’un maître de jeu pour diriger les antagonistes et son intérêt vient de l’exploration case par case du module et de la résolution (plus ou moins) tactique des affrontements. Le genre a été popularisé chez nous par HeroQuest (fig.1) édité chez nous par MB en 1989 (sous licence Games Workshop) et qui a eu droit aux honneurs de la grande distribution et une importante campagne publicitaire grâce à la force de frappe de Milton Bradley. Plus proche de nous le genre perdure avec un Descent (fig.2) (FFG / Edge), de facture assez classique, ou Mice & Mystics (fig.3) (PlaidHat Games / Filosofia), plus original et qui profite selon moi d’un univers décalé plus immersif (PlaidHat Games / Filosofia).

DungeonCrawl

  • Ce genre a essaimé un sous-genre très populaire en ce moment : le jeu de zombies. Le côté exploration est remplacé par une forte composante survie en devant atteindre remplir un objectif sous la pression d’une horde d’antagonistes. Le jeu s’apparente sans doute davantage à jeu de plateau avec un déroulement plus mécanique qui se dispense d’un maître de jeu. Le genre surfe sur une triple vague : le financement participatif, la séduction d’une boite gavée de figurines et la mode des zombies post The Walking Dead. Le représentant le plus populaire du genre est sans conteste Zombicide (fig.4), édité par Cool Mini or Not, et dont la version moyenâgeuse à paraître (Black Plague) a levé plus de 4 millions de dollars sur Kickstarter. Néanmoins la dimension technique du jeu empiète largement sur ses ressorts narratifs, finalement réduits à la portion congrue (grosso modo l’ambiance). Avec un pied dans chaque camp on peut également signaler le gros carton de Conan (Monolith Board Games LLC), là encore à paraître, qui a de son côté levé plus de 3 millions de dollars sur la fameuse plateforme de crowdfunding.
  • Un autre genre également très ancien remonte au vieux Talisman (fig.5), paru en 1983 chez Games Workshop, et que j’ai pour habitude de décrire comme un jeu de l’oie pour rôlistes. Sa mécanique de base n’en est en effet pas très éloignée : on lance un dé avant de déplacer son personnage (qui dispose évidemment de capacités propres) du nombre de cases du résultat et d’appliquer les effets de la case d’arrivée. La principale différence (mais elle est essentielle) c’est qu’on contrôle son itinéraire sur un plateau qui comporte des bifurcations. Le déroulement du jeu suppose généralement de tirer une carte événement, dont la nature est fonction de la case activée, et de résoudre celle-ci grâce à un système basique de caractéristiques et compétences. Talisman est un jeu compétitif (les joueurs peuvent s’attaquer pour s’affaiblir et il faut être le premier à remplir les conditions de victoire) mais le genre a vite accouché de jeux coopératifs, dont le fameux Arkham Horror (fig.6), chez FFG / Edge, paru initialement en 1986, et rafraîchi avec beaucoup d’à-propos en 2014 avec la gamme Eldritch Horror. D’une certaine manière ce genre incarne – à plusieurs joueurs – l’esprit des livres dont vous êtes le héros (dont l’apparition sous leur forme moderne remonte à la fin des années 70).

Talisman&Cie

  • Le jeu de plateau a parfois spontanément adopté des réflexes narratifs en s’efforçant de décliner une licence, pour retranscrire l’univers adapté. C’est le cas par exemple du très ancien Dune (fig.7), édité en 1979 chez Avalon Hill, et réadapté sous le nom de Rex chez FFG / Edge. Le jeu s’apparente a priori à un wargame et fait appel à une mosaïque de mécanismes pour évoquer divers aspects de l’univers de Frank Herbert. Le résultat, étonnamment fidèle à l’ambiance du cycle romanesque et très respectueux de la situation géopolitique d’Arrakis, génère de lui-même un effet narratif (et appelle naturellement un effort de roleplay), d’autant que chaque joueur incarne le leader d’une faction et que le jeu comporte des phases de diplomatie. Sans surprise cet effet narratif est beaucoup moins présent dans Rex – l’univers étant largement méconnu – alors que le jeu est quasi identique à Dune sur un plan technique. Plus proche de nous le jeu de plateau tiré du Trône de Fer (FFG / Edge) tentait une approche semblable à celle de Dune, en moins convaincant sur le plan ludique. Il est d’ailleurs significatif que le genre coopératif soit revenu à la mode avec l’excellente adaptation du Seigneur des Anneaux (fig.8) chez FFG / Edge par un vieux routard du jeu de plateau allemand, Reiner Knizia. Pour rester chez l’éditeur spécialiste des jeux sous licence je mentionne également l’imparfait mais intéressant Battlestar Galactica, un jeu coopératif avec traître.
  • Enfin dernière famille dont la dimension narrative est évidente : les jeux de conte. L’exemple emblématique du genre est Il Était une Fois dont la première édition est parue, si je ne dis pas de connerie, chez Atlas Games en 1993. Le jeu est aujourd’hui disponible en français chez Asmodée. Curieusement on abandonne ici un élément majeur d’identification au jeu de rôle (le fait d’incarner un personnage) pour se concentrer sur un autre aspect : raconter en commun une belle (si possible) histoire. Chaque joueur possède des cartes éléments – permettant de développer l’histoire – et un dénouement. L’objectif est de parvenir à introduire tous ses éléments dans l’histoire et à mener celle-ci vers son dénouement – ce que chaque joueur cherche évidemment à faire, chacun tirant la trame dans la direction qu’il souhaite lui voir emprunter. Dans un genre proche, plus ouvertement parodique et destiné à un public rôliste, existe Oui, Seigneur des Ténèbres, chez Ubik – à mon humble avis moins réussi. FFG / Edge s’est aussi essayé au genre avec Winter Tales, un très beau jeu avec un support de visualisation et une mécanique plus proche du jeu de plateau. La dimension narrative y dépend beaucoup de l’implication des joueurs – le système de jeu la rendant dispensable (au prix de l’intérêt du jeu).

Dans une seconde partie à venir (demain ?) je ferai un petit zoom sur une sélection choisie de jeux récents ou qui se profilent à l’horizon, très intrigants et qui viennent bousculer un peu les conventions du genre en s’efforçant d’apporter des idées neuves (Dead of Winter, T.I.M.E Stories, Mysterium et The 7th Continent).

Publié dans Vie de l'association | Marqué avec , | Laisser un commentaire

Compte-rendu du Café Tour estival

Public réduit pour ce Café Tour estival dans nos murs, pas forcément programmé au meilleur moment (avant la rentrée – mais on a fait au mieux de nos disponibilités) mais une bonne ambiance et de nouvelles têtes.

  • Discoveries : le jeu a beaucoup séduit les joueurs, au sein de notre association et lors de la soirée du Café Tour. D’après les retours lors des parties il me semble que c’est parce que le matériel est soigné, le système de jeu à base de dés est accessible mais réserve une profondeur plaisante (gestion du tempo et des modalités de récupération des dés, de l’itinéraire suivi et de la stratégie pour marquer des points de victoire qui l’accompagne), sans ambiguïté et d’un déroulement rapide. Par ailleurs beaucoup de joueurs apprécient de manipuler des dés et les actions qui permettent d’en altérer le résultat évitent de laisser une part trop importante au hasard. Les parties se sont succédées, certains joueurs voulant immédiatement mesurer l’impact de différentes stratégies (en particulier l’influence des différentes tribus indiennes).

CT-07-15-02

  • Lords of Scotland : un jeu de levées qui adopte un format proche du précédant, peut-être pas tout à fait aussi convaincant mais plutôt réussi dans son genre. Comme Traders of Osaka – et d’une manière générale les jeux Filosofia découverts à l’occasion du Café Tour – je constate une réalisation graphique très soignée mais des règles pas toujours bien rédigées. En l’occurrence la mécanique de jeu, pourtant simple, demande un peu de temps d’assimilation de la part des joueurs. Les parties sont rapides et plaisantes, avec une logique qui rappelle un peu l’ancien Condottiere : des capacités spéciales qui apportent interaction et surprise et le choix à opérer entre se lancer dans une bataille ou réserver ses forces pour un enjeu plus important. Si le jeu est rapide et dynamique, il est aussi nettement plus hasardeux (la pioche de troupes d’un même clan apportant un avantage souvent décisif).
  • Traders of Osaka : le jeu a été joué dans ses différentes configurations (de 2 à 4 joueurs) et il est apparu que son intérêt variait sensiblement selon le nombre de joueurs, avec des parties particulièrement tendues à trois joueurs. A deux joueurs le déroulement de la partie est assez mécanique car les meilleurs choix semblent évidents tandis qu’à quatre joueurs le jeu fonctionne très bien mais il est un poil chaotique – trois joueurs offrent un équilibre idéal, avec des décisions difficiles à prendre, en tenant compte de son intérêt propre et de celui de ses adversaires. D’une manière générale Traders of Osaka surprend en bien ; son format ne paye pas de mine mais chaque action est douloureuse à prendre (en particulier grâce à l’impact sur l’avancée des bateaux ou sur le coup des marchandises laissées à l’adversaire) ce qui est toujours signe d’un bon jeu.

CT-07-15-03

  • Crossing : le jeu propose une mécanique de double guessing réduite à l’essentiel mais plutôt efficace. Il est immédiatement assimilé, vite joué, et l’ambiance est très bonne autour de la table. Néanmoins son minimalisme trouve ses limites dans la matérialisation un peu confuse des actions des joueurs ; ce n’est pas évident de désigner avec précision la cible choisie. A ce titre il apparaît moins convaincant que l’excellent Ca$h’n Guns (mais qui propose une mécanique nettement plus sophistiquée) ou que le tout aussi épuré La Nuit du Grand Poulpe pour prendre un exemple plus similaire. Il n’en reste pas moins que le jeu est très agréable à jouer et fonctionne bien.
  • Le Petit Prince – Voyage vers les Etoiles : le jeu n’a été sorti qu’une seule fois au sein de notre association pour en découvrir les règles et est resté dans sa boite lors de la session du Café Tour, faute d’un public adapté. En effet le jeu est très familial et me semble vraiment s’adresser à un jeune public. Malgré le contrôle qu’offrent les cartes Renard il n’en demeure pas moins un jeu de l’oie assez unidimensionnel dans sa mécanique et assez hasardeux dans l’attribution des bonus. S’il plaira sans doute au public auquel il est destiné il manque d’un second niveau de lecture et/ou de l’originalité qui était celle de son chouette prédécesseur Fabrique-moi une Planète pour convaincre des joueurs adultes d’y revenir.

CT-07-15-01

Pour Sushi Go! et Black Fleet je renvoie aux comptes rendus passés, ici et ici. Et Pit n’a pas du tout quitté sa boite. Sinon la nouvelle saison du Café Tour se profile. Je peux d’ors et déjà teaser en écrivant que le programme d’octobre est alléchant.

Publié dans Actualité ludique, Vie de l'association | Marqué avec | Laisser un commentaire

jds #2

Un petit coup de pub pour un site d’actualité ludique plutôt agréable : Les 1D Ludiques. Parmi les trucs sympas le site édite un petit magazine dédié au jeu de société (le bien nommé jds) qui est né grâce à une campagne de financement participatif sur Ulule. La version pdf du numéro précédant est pour le moment rendue disponible lorsque le dernier numéro est bouclé et expédié aux backers / abonnés. Pour le moment les deux premiers numéros sont en ligne, le #2 venant tout juste d’être proposé.

1dludiques

Le contenu est plaisant et – avis personnel – c’est quand même plus agréable de lire un magazine que des articles sur un site. Malheureusement l’offre en la matière n’est pas pléthorique (Internet a plombé la presse papier) puisque, à ma connaissance, seul subsiste Plato. Mais j’ai vu chez nos voisins de Stratéjeux que le pas-tout-à-fait-mort Ravage (qui suit en cela son modèle Casus Belli), magazine dédié aux jeux de figurines de Leonidas Vespérini (le nom dira forcément quelque chose rôlistes invétérés) devrait lancer d’ici la fin de l’année une déclinaison jeu de plateau. Par contre je n’ai pas la source de l’info.

_________________________

Free propose enfin un serveur PHP à jour. Le site a donc été modifié en conséquence pour adopter la version ‘standard’ de WordPress et mis à jour dans sa dernière itération. Les modifications semblent avoir été réalisées sans problème particulier mais je constate que le site est devenu globalement très lent et que certaines actions (modification des articles, commentaires, etc.) provoquent des warnings. Cela n’empêche pas l’action d’être effectivement réalisée (il suffit de recharger la page pour s’en persuader) mais c’est particulièrement désagréable. Je suis au courant et j’enquête sur le problème 🙂

Publié dans Actualité ludique | Marqué avec , | Un commentaire

Assemblée générale en vue !

AG

L’assemblée générale de la Rencontre des Joueurs approche – sa date a été fixée au samedi 26 septembre à 21h00. Les candidatures pour le prochain bureau sont ouvertes jusqu’à la veille minuit. Une liste d’inscription se trouve à votre disposition, affichée sur le panneau dédié dans notre local, mais la déclaration est également possible en envoyant un mail ou un courrier à l’asso’.

Dans les quinze jours à venir nous procéderons à un émargement pour nous assurer que ces informations sont bien connues de nos membres. Quant à ceux que nous ne verrons pas ils seront prévenus par courrier (promis cette fois on ne vous oublie pas, n’est-ce pas JF ;)).

Au passage j’en profite pour signaler qu’une nouvelle rubrique vient de faire son apparition : ludothèque. Y figurent la liste des jeux de l’association (dont je rappelle qu’il est possible de les emprunter en demandant à un membre du bureau) et, pour la plupart d’entre eux, les règles en pdf (enfin le temps de récupérer celles-ci, de les mettre en ligne et de créer les liens !).

Publié dans Vie de l'association | Laisser un commentaire

Un peu d’actualité jeu de rôle !

  • une campagne de financement participatif se prépare pour ressusciter un très beau jeu français paru initialement en 1994, Écryme, écrit par Mathieu Gaborit et Guillaume Vincent. Le blog du projet se trouve à cette adresse. Je possède toute la gamme d’origine (assez réduite) et nul doute que je ferai partie des backers.

Ecryme

Écryme « La Geste des Traverses » est un jeu atypique qui se déroule dans un univers inspiré de la littérature populaire du XIXème siècle, quelque part entre le roman de cape et d’épées sur les traverses et le roman d’aventure dans les villes, le tout recouvert d’un épais voile de mystère. Le système de jeu était plutôt scabreux mais le livre de base, superbement écrit (rares sont les ouvrages de jeu de rôle à pouvoir soutenir la comparaison), proposait un festival d’idées incroyables. Écryme est un jeu littéraire au sens noble du terme. Il y a de vrais morceaux de Dumas, de Cervantès, de Verne, de Conan Doyle dans ce jeu !

  • Petit détour par le Canada pour un projet dont la campagne de financement est en cours depuis deux semaines et, malheureusement, peine à convaincre : Daemon. La campagne Indiegogo se trouve à cette adresse. J’aime beaucoup les visuels et, pour avoir pu mettre la main sur le kit d’introduction, l’univers me semble intrigant et évocateur. Je suis vraiment très curieux de ce projet qui repose sur des thématiques que j’affectionne.

Daemon

  • Pour finir sur une note comique (ou déprimante c’est selon), voilà le palmarès des ENnies qui récompense à l’occasion de la Gen Con les meilleurs quelque chose (je ne vois pas comment le dire autrement il y a tellement de catégories improbables) relatifs au jeu de rôle Dungeons & Dragons. Ça se trouve .

Ah, on me glisse dans l’oreillette que la compétition est ouverte à tous les jeux de rôle, pas seulement Dungeons & Dragons. C’est certain cette histoire ? Effectivement, j’ai cru lire un Cthulhu quelque part. Bref des récompenses décernées sur vote du public, la notoriété  (ou le consensus mou comme voul voul) primant la qualité et l’originalité. On dirait les Hugo !

_________________________

Pour suivre le Facebook je mentionne ici aussi l’existence du festival Orléans Joue, qui se tiendra les 12 et 13 septembre prochains. Plus d’infos à cette adresse. L’événement n’est pas sectaire, on y trouve du jeu de plateau, du jeu de rôle, de la figurine, du GN, etc. Et pour ceux qui l’ignoreraient Orléans n’est qu’à deux bonnes heures de Troyes.

Je signale aussi que l’événement OVS pour le Café Tour du 28 août est ouvert. Si quelqu’un voit un détail à modifier qu’il n’hésite pas à me le signaler. J’espère qu’on arrivera à attirer quelques nouvelles têtes par la même occasion. Ça se passe ici.

Publié dans Actualité ludique, Manifestation, Vie de l'association | Marqué avec , , | 5 commentaires